13 novembre 2015
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Des chercheurs de l’Institut Pasteur du Cambodge, de l’Institut Pasteur à Paris et du CNRS apportent la preuve que les personnes infectées par le virus de la dengue mais ne présentant aucun symptôme clinique, peuvent infecter les moustiques qui les piquent.
Ces cas asymptomatiques qui, avec ceux faiblement symptomatiques, représentent pourtant trois quarts des infections, seraient donc impliqués dans la chaîne de transmission du virus.
Ces résultats publiés dans la revue PNAS le 9 novembre 2015 remettent en cause un dogme de l’épidémiologie de la dengue.
Le rôle capital de la flore intestinale dans le succès d’une immunothérapie vient d’être dévoilé dans une étude parue dans la revue Science.
Des bactéries intestinales capables d’améliorer la réponse thérapeutique de ce médicament et de diminuer un effet secondaire régulièrement rencontré avec ce traitement, une « colite inflammatoire », ont été identifiées.
Ces travaux de recherche sous-tendent que l’efficacité des immunothérapies en oncologie pourrait à l’avenir être dictée notamment par la composition de la flore intestinale des patients.
Les chercheurs espèrent d’une part, pouvoir élaborer un test prédictif de réponse à ces traitements par des analyses de la flore intestinale.
D’autre part, pouvoir proposer aux patients qui le nécessitent la possibilité de reconstituer une flore qui restaurera l’effet antitumoral de l’immunothérapie.