01 avril 2016
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Une publication de chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’université de Lille et de l’université de l’Indiana (Etats-Unis) dans eLife explique par quels mécanismes la bactérie Chlamydia trachomatis parvient à détourner le glycogène, source d’énergie de la cellule, à son profit.
L'infection à Chlamydia trachomatis est la première cause d’infection sexuellement transmissible d’origine bactérienne. Fréquemment asymptomatique, elle est cependant une cause majeure d’infertilité chez la femme. Elle provoque également le trachome, une cécité résultant de l’infection de l’œil, très répandue dans certains pays en voie de développement.
De nombreux parasites intracellulaires ne vivent pas librement dans la cellule-hôte, mais à l’intérieur d’un compartiment interne fermé par une membrane appelé vacuole. La vacuole protège les parasites de certains mécanismes de défense de l’hôte. En revanche, elle rend difficile l’accès aux nutriments, et oblige les parasites à développer des mécanismes complexes pour se les procurer. Dans le cas de Chlamydia trachomatis, on sait d’ailleurs que la vacuole dans laquelle prolifèrent les bactéries est très riche en glycogène, une forme de réserve de sucre.
Dans cette étude, les chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’université de Lille et de l’université de l’Indiana expliquent par quels mécanismes le glycogène s’accumule autour des bactéries.