25 juin 2021
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Au cours des 16 derniers mois et dans le contexte de la crise sanitaire due à la Covid-19, des milliers de médicaments ont été testés pour un repositionnement afin de lutter contre le SARS-CoV-2, dont un nombre important ont montré une potentielle activité anti-virale (23 composés comprenant l'hydroxychloroquine, l'azithromycine, l'amiodarone et quatre autres testés en essais cliniques). Considérant ce chiffre important, une collaboration internationale entre l’Université de Californie à San Francisco (UCSF), le Quantitative Biosciences Institute, l’Institut Pasteur et Novartis a permis de démontrer que l’activité anti-virale in vitro était en fait induite par un mécanisme commun aux composés, la phospholipidose. Ces travaux montrent l’importance de tester systématiquement la phospholipidose dans le cadre du repositionnement des médicaments afin d’affiner les critères permettant de sélectionner ceux qui pourront être proposés pour des essais cliniques. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Science.