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Le métissage, mécanisme d’adaptation des populations face aux pathogènes

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS montrent que des métissages, très communs au cours des derniers millénaires, ont permis aux populations humaines d’échanger entre elles des mutations génétiques avantageuses. Ces métissages ont ainsi facilité leur adaptation, en particulier face aux maladies infectieuses.

À mesure qu’elle peuplait les forêts denses d’Afrique, les montagnes de l’Himalaya et les archipels de l’Océan Pacifique, l’espèce humaine s’est confrontée à une grande diversité de microbes et a dû tirer parti de ressources nutritionnelles variées. Pour survivre, les populations humaines ont dû non seulement adapter leurs stratégies de subsistance, mais ont également acquis par sélection naturelle des mutations génétiques qui leur ont permis d’être protégées contre certains pathogènes, ou de mieux digérer certains aliments. On a longtemps pensé que ce phénomène d’adaptation génétique s’est opéré dans chaque population, isolément les unes des autres, mais les travaux de chercheurs de l’unité Génétique évolutive humaine de l’Institut Pasteur remettent cette théorie en cause.

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