Rayonner à l'international

Médiatiser la recherche

  • Douze nouvelles espèces de Leptospira découvertes dans les sols de Nouvelle-Calédonie

La leptospirose est une zoonose ré-émergente qui touche plus d’un million de personnes et fait près de 60 000 morts par an à travers le monde. Cette maladie transmise à l’homme via de l’eau douce contaminée par des bactéries du genre Leptospira a une incidence record en Océanie. Un groupe de chercheurs du Réseau international des instituts Pasteur coordonné par l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie vient de décrire 12 nouvelles espèces du genre Leptospira.

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  • Une plateforme d’infections des Anophèles par Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax à Madagascar

La plateforme d’infections des Anophèles par Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax est une plateforme unique à Madagascar. Cette structure permettra d’aborder l’analyse de la compétence vectorielle des populations d’Anophèles vecteurs de paludisme. Installée dans la région Nord-Ouest de l'île, une zone de moyenne à forte prévalence du paludisme, la plateforme fonctionne de novembre à mai pendant la période de transmission du paludisme dans la zone.

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  • Un système de surveillance démographique et de santé à Madagascar

Ce système, unique à Madagascar et dans l’Océan Indien, est un outil de recensement permettant d’obtenir des données démographiques et sanitaires fiables.

Avec 70 000 personnes, provenant de 30 « fokontany » (portion spécifique du territoire national malgache), les données venant du système de surveillance démographique et de santé de Moramanga pourraient, sur le long terme, participer à l’orientation de la politique de santé publique au niveau national.

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  • Grippe aviaire : les marchés cambodgiens sous haute surveillance

Célébré chaque année mi-avril, Bon Chaul Chhnam, le Nouvel An khmer, est une des fêtes les plus importantes au Cambodge. Pour l’unité de virologie de l’Institut Pasteur du Cambodge, c’est aussi un moment d’intense mobilisation. Appuyé par l’Institut national cambodgien de recherche sur la santé et la production animales, les chercheurs se rendent fréquemment sur les marchés de volailles vivantes. Objectif : surveiller la circulation des virus de grippes aviaires, en particulier les virus hautement pathogènes A(H5N1).

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  • Le MERS-CoV menace-t-il le continent africain ?

Le Middle East respiratory syndrome (MERS) été identifié pour la première fois chez l'homme en 2012 en Arabie Saoudite. La principale espèce-réservoir du MERS-CoV est le dromadaire présent dans de nombreux pays d'Afrique. Comment expliquer que ces transmissions inter-espèces soient observées fréquemment dans la péninsule arabique et nulle part ailleurs où les dromadaires évoluent ? Des premiers éléments de réponse sont apportés dans un article publié récemment dans la revue PNAS. Ces travaux associent des chercheurs du Cirad, en collaboration avec l'IRD et plusieurs partenaires africains, à une équipe internationale pilotée par le Professeur Malik Peiris, du pôle de recherche Pasteur Université de Hong Kong.

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  • L'entomologie médicale dans la surveillance des maladies à transmission vectorielle - Explications en motion design

Les agents pathogènes transmis par des insectes vecteurs, au premier rang desquels trône le moustique, constituent une menace croissante dans toutes les régions du monde. La discipline scientifique qui vise à étudier les insectes ayant un impact sur la santé de l’homme est l’entomologie médicale. Peu connue du grand public, l’entomologie médicale est pourtant indispensable pour identifier les insectes vecteurs, évaluer leur risque pour la santé des populations et lutter contre ces vecteurs.

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  • Évaluer la sensibilité des moustiques Anophèles aux insecticides en Centrafrique

De juin 2018 à juin 2019, une étude coordonnée par les entomologistes médicaux de l’Institut Pasteur de Bangui vont évaluer la sensibilité des vecteurs du paludisme aux insecticides dans certaines régions en Centrafrique.

Cette étude financée par le Fonds Mondial est menée en partenariat avec le ministère de la Santé centrafricain, World Vision et une expertise internationale représentée par l’Institut Pasteur de Dakar et l’Institut de recherche pour le développement en France.

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  • Recherche multicentrique sur une bactérie du genre Leptospira circulant en Uruguay

Dans le cadre de travaux pionniers, une équipe pluridisciplinaire de chercheurs du laboratoire Miguel C. Rubino du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MGAP), de l’Institut national de recherche agricole (INIA) et de l’université de la République (Udelar) uruguayens, ainsi que des Instituts Pasteur de Montevideo et à Paris a identifié, pour la première fois, les souches pathogènes de la bactérie Leptospira qui circulent en Uruguay et infectent les populations animale et humaine.

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  • Hépatite B : mieux identifier les patients éligibles au traitement en Afrique

Aujourd’hui l’hépatite B peut être traitée efficacement mais les outils diagnostiques pour évaluer l’éligibilité des patients au traitement sont complexes et peu accessibles en Afrique. Dans un article publié dans le Journal of Hepatology, des chercheurs de l’unité d’Épidémiologie des maladies émergentes de l’Institut Pasteur de Paris en partenariat avec l’Imperial College de Londres et l’Institut Pasteur de Dakar présentent un nouveau score qui permet d’identifier simplement les patients éligibles au traitement.

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  • Inauguration d'un centre antirabique à Battambang au Cambodge

En juillet dernier, l’Institut Pasteur du Cambodge, en collaboration avec le département provincial de la santé de Battambang, a ouvert un centre antirabique. Ce centre, inauguré le 27 septembre en présence du directeur général de la santé et de la vice-gouverneur de la province de Battambang, offre un meilleur accès à la vaccination après une morsure de chien pour la population du Nord-Ouest du Cambodge.

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  • Découverte de cellules immunitaires attaquant le système moteur dans la sclérose latérale amyotrophique

Une équipe de chercheurs de l'Institut Pasteur de Montevideo a découvert un mécanisme immunitaire jusqu'alors inconnu, induit par les mastocytes et les neutrophiles, qui semble être étroitement lié à la progression de la sclérose latérale amyotrophique. Cette découverte pourrait fournir une nouvelle compréhension des mécanismes de la maladie et des approches thérapeutiques alternatives.

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  • L’Institut Pasteur de Guinée inaugure son premier laboratoire à Conakry

Le premier laboratoire de l’Institut Pasteur de Guinée a été officiellement inauguré le 22 octobre 2018. Grâce au soutien du ministère français de l’Europe et des affaires étrangères et d’Expertise France dans le cadre du programme LAB-NET1, 230 m2 de locaux, gracieusement mis à disposition par l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, ont été transformés en centre de formation moderne : le « Laboratoire Pasteur ». Il se focalisera principalement sur des activités d’enseignement, de diagnostic et de recherche.

L’inauguration du laboratoire Pasteur, témoigne de l’importance pour la coopération française et les autorités guinéennes de contribuer le plus rapidement possible au renforcement des capacités locales de riposte contre les maladies émergentes, notamment les fièvres hémorragiques et les autres zoonoses. Le laboratoire Pasteur est la première étape du développement de l’Institut Pasteur de Guinée qui entame en parallèle la construction de son bâtiment principal sur le terrain voisin, grâce au soutien de l’Agence française de développement. L’Institut Pasteur de Guinée est une institution publique guinéenne autonome placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en liens étroits avec les ministères de la Santé, de l’élevage et de l’environnement, dans le cadre du concept « One Health ».

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  • Virus Zika dans le Pacifique : l'influence du contexte géographique dans l'émergence d'une épidémie

En 2013, le virus Zika (ZIKV) émerge en Polynésie et on recense plus de 1500 cas l’année suivante en Nouvelle-Calédonie. À la faveur de l’émergence de cette épidémie, les chercheurs de l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie ont tenté de comprendre pourquoi le virus Zika provoquait des épidémies dans le Pacifique alors qu’il ne circulait qu’à bas bruit en Afrique et en Asie. L’équipe du Docteur Myrielle Dupont-Rouzeyrol s’est intéressée dans un premier temps à l’évolution moléculaire des souches de ZIKV dans le Pacifique et, en lien avec cette évolution génétique, à la compétence vectorielle (capacité du vecteur à multiplier et transmettre le virus à un hôte) pour le ZIKV du vecteur local calédonien : Aedes aegypti.

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