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Médiatiser la recherche - La presse

Retrouvez ici le top 20 des communiqués de presse les plus lus dans le BIP en 2018.

 

  • Sida : une piste vers l’élimination des réservoirs du VIH

Les traitements actuels contre le VIH sont à prendre à vie par les personnes infectées car les antirétroviraux ne parviennent pas à éliminer les réservoirs du virus logés dans les cellules immunitaires. Des chercheurs de l’Institut Pasteur sont parvenus à identifier les caractéristiques des lymphocytes T CD4 qui se font préférentiellement infecter par le virus : c’est leur activité métabolique (ou énergétique) qui permet au virus de se multiplier. Ainsi, grâce à des inhibiteurs de l’activité métabolique, les chercheurs ont réussi ex vivo à détruire ces cellules infectées, dites « réservoirs ». Ces résultats sont publiés dans la revue Cell Metabolism.

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  • Idmit : inauguration d’une nouvelle infrastructure de recherche en biologie et santé dédiée aux maladies infectieuses humaines et à l’immunologie

Le 26 juin 2018 a été inaugurée l’infrastructure Idmit, fédérant six organismes et industriels impliqués dans la recherche et le développement technologique pour lutter contre les maladies infectieuses qui affectent l’Homme. Le CEA, l’Institut Pasteur, l’université Paris-Sud, l’Inserm, l’ANRS et la société Oncodesign dotent ainsi la recherche française d’une infrastructure réunissant les équipes et équipements de pointe au niveau mondial. Idmit aura pour but de faciliter et accélérer la concrétisation de résultats fondamentaux précliniques obtenus chez les primates non humains, pour aboutir à des voies thérapeutiques ou prophylactiques déployables en essai clinique chez l’Homme. Idmit est hébergée sur le site de Fontenay-aux-Roses (92) du centre CEA Paris-Saclay.

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  • VIH : une piste de thérapie cellulaire issue de la recherche sur les patients « contrôleurs »

De rares patients infectés par le VIH contrôlent spontanément la multiplication du virus en l’absence de thérapie antirétrovirale et ne développent pas la maladie. Ces patients nommés « contrôleurs du VIH » semblent limiter la réplication du VIH par une réponse immunitaire très efficace. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, en collaboration avec des collègues de l’université de Monash (Melbourne), ont découvert que les cellules immunitaires T CD4+ des patients contrôleurs ont la capacité de reconnaître des quantités minimes de virus. Cette détection particulièrement sensible dépend de l’expression de récepteurs T (TCR) spécifiques situés à la surface de ces cellules immunitaires. Les chercheurs ont déterminé la structure tridimensionnelle des TCR des patients contrôleurs afin de comprendre la façon dont ils détectent efficacement un antigène viral et détruisent les cellules infectées chez des personnes pourtant génétiquement différentes. Ces découvertes, publiées dans la revue Science Immunology, apportent des arguments nouveaux dans le développement de thérapie cellulaire de lutte contre le VIH.

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  • Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

Une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l'université de Cambridge, de l'Institut Pasteur, de l'université Paris Diderot, du CNRS et de la société de génétique 23andMe, suggère que notre empathie n'est pas seulement le résultat de notre éducation et de notre expérience, mais aussi en partie influencée par les variations génétiques. Ces résultats sont publiés dans la revue Translational Psychiatry.

Jouant un rôle clé dans les relations humaines, l’empathie est à la fois la faculté de reconnaître les pensées et les sentiments d’autrui, et celle d’y apporter une réponse émotionnelle adaptée. Dans le premier cas, on parle d’« empathie cognitive », et dans le second, d’« empathie affective ».

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  • Toi Même© : une application mobile pour mesurer l’évolution des troubles de l’humeur

Suite à la journée mondiale des troubles bipolaires, des chercheurs de l’Institut Pasteur annoncent le développement d’une application mobile permettant la mesure de l’activité des troubles de l’humeur, en particulier les troubles bipolaires. Issu de la recherche clinique et mis au point par des médecins et des chercheurs, le système Toi Même© est entré en phase test de faisabilité clinique le jeudi 12 avril 2018. L’application a été utilisée par une centaine de patients au cours des mois suivants. L’objectif de cette étude est de valider la pertinence de cet outil dans la pratique clinique quotidienne auprès de personnes ayant un trouble de l’humeur.

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  • Méningite à méningocoques : mal de ventre, un symptôme qui doit alerter

Les patients infectés par des méningocoques présentent de la fièvre, des vomissements, des raideurs dans la nuque… mais ils peuvent aussi avoir simplement mal au ventre. Tellement mal, qu’on les opère parfois, à tort, d’appendicite. Des équipes de l’Institut Pasteur et du service de pédiatrie de l’hôpital Bicêtre AP-HP se sont ainsi penchées sur la question. Le résultat est sans appel : 10 % des patients infectés par la souche de méningocoques qui est en pleine expansion en Europe présentent des douleurs abdominales. Une forme atypique et de plus en plus fréquente de la maladie, dont les médecins doivent rapidement prendre conscience. Les résultats sont publiés dans Clinical Infectious Diseases.

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  • Plus de 6000 gènes de résistance aux antibiotiques découverts dans le microbiote intestinal

Une étude européenne lève le voile sur la diversité des gènes de résistance aux antibiotiques présents dans les bactéries du microbiote intestinal. Des équipes des hôpitaux Beaujon et Bichat Claude-Bernard AP-HP, de l’Inra (MetaGenoPolis), de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, des universités Paris Diderot et Paris-Saclay ont développé une nouvelle méthode bioinformatique de prédiction de fonction des gènes basée sur la structure tridimensionnelle des protéines qu’ils codent. Les chercheurs, en collaboration avec d’autres équipes européennes, l’ont ensuite appliquée à un catalogue de plusieurs millions de gènes du microbiote intestinal. Grâce à cette méthode, ils ont identifié plus de 6000 gènes de résistance aux antibiotiques très différents des gènes connus. Ces travaux, publiés dans la revue Nature Microbiology, illustrent la diversité des gènes de résistance des bactéries du microbiote intestinal.

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  • L’anémone de mer, un animal qui cache bien sa complexité

Derrière son apparente simplicité – un cylindre surmonté de tentacules –, l’anémone de mer recèle une grande complexité. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec le CNRS, viennent en effet de découvrir plus d’une centaine de types cellulaires différents chez ce petit invertébré marin, et notamment une incroyable diversité de neurones. C’est en réalisant un véritable atlas cellulaire de l’animal que les chercheurs ont pu révéler cette étonnante complexité. Leurs résultats, qui vont alimenter la réflexion sur la façon dont les cellules se sont diversifiées et regroupées sous forme d’organes au fil de l’évolution, ont été publiés dans la revue Cell.

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  • Éteindre l’addiction à la nicotine grâce à la lumière ?

Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université au sein du laboratoire Neuroscience Paris-Seine en collaboration avec l’Institut Pasteur, l’université de New York (NYU) et l’université de Californie Berkeley (UC Berkeley) ont réussi à contrôler l’activité des récepteurs à la nicotine dans le cerveau de souris. Pour cela, ils ont développé une stratégie de pharmacologie optogénétique permettant de bloquer avec la lumière les récepteurs nicotiniques, avec, à la clé, la possibilité de contrôler les effets addictifs de la nicotine. Cette étude a été publiée dans eLIFE.

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  • Démarrage de l'essai clinique de phase I avec le STR-324, un analgésique non opioïde

Le groupe Stragen a annoncé le 13 mars dernier l'inclusion du premier sujet dans l'essai de phase I du STR-324, un analgésique non opioïde découvert par l'Institut Pasteur sous le nom d’opiorphine. Le STR-324 est un peptide endogène chez l'homme dont l'efficacité a déjà été démontrée dans des modèles murins. Ce premier essai clinique chez l'homme vise à évaluer l'innocuité, la tolérance, la pharmacocinétique et l'efficacité du STR-324 chez des sujets sains. L'étude, qui devrait inclure jusqu'à 78 sujets, se déroule dans le "Centre for Human Drug Research (CHDR)" à Leiden, Pays-Bas, sous la direction du Dr. Geert Jan Groeneveld.

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  • L’École polytechnique, l’Institut Pasteur et le CNRS mettent en place une équipe de recherche commune dans le domaine de la bio-ingénierie

L’École polytechnique et l’Institut Pasteur, en collaboration avec le CNRS, annoncent la création d’une équipe de recherche commune en « Microfluidique physique et bio-ingénierie ». Cette équipe, opérationnelle depuis fin 2017, développe des approches nouvelles en biologie, basées sur la micro-fluidique pour la manipulation et l’étude individualisée de la cellule.

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  • Les cancers sous pression : visualiser l’action du système immunitaire sur l’évolution des tumeurs

À mesure que les tumeurs se développent, elles évoluent génétiquement. Comment le système immunitaire agit-il en présence de cellules tumorales ? Comment exerce-t-il une pression sur la diversité génétique des cellules cancéreuses ? Des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, ont capté par vidéo in vivo l’action des cellules immunitaires lors de la prolifération de cellules cancéreuses, grâce à un marquage élaboré de coloration spécifique. Ces résultats sont publiés dans la revue Science Immunology.

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  • Sevrage tabagique : une mutation génétique impliquée dans la rechute

Pourquoi est-il si difficile d’arrêter de fumer ? Pourquoi certains rechutent après des mois de sevrage tabagique ? Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec Sorbonne université et l’Inserm, ont montré qu’une mutation génétique, déjà connue pour être impliquée dans la sensibilité à la nicotine, l’est aussi dans le comportement de rechute après sevrage chez le rat. Ces résultats sont publiés dans la revue Current Biology.

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  • Malnutrition chronique chez l’enfant : une signature bactérienne intestinale inédite

La malnutrition chronique, le plus souvent associée à une inflammation de l’intestin grêle, touche un enfant sur quatre de moins de cinq ans. Principale cause de mortalité infantile dans les pays à faible revenu, elle est également responsable d’importantes anomalies de développement. C’est ainsi pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la malnutrition chronique et mieux la prendre en charge que s’est mis en place le projet Afribiota, mené par les instituts Pasteur de Paris, de Madagascar et de Bangui, en collaboration avec l’université de la Colombie-Britannique (UBC), l’Inserm et le Collège de France. Aujourd’hui, une première étude révèle les désordres subis par le microbiote des enfants malnutris, ainsi que l’existence d’une signature bactérienne intestinale surprenante, caractérisée par la présence massive de bactéries d’ordinaires inféodées au nez et à la bouche. Ces résultats ont été publiés récemment dans la revue PNAS.

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  • La cible majeure du VIH étudiée sous toutes ses coutures

En étudiant de près CCR5, une des portes d'entrée du VIH dans les cellules, des chercheurs de l'Inserm, de l'Institut Pasteur, de l’université Toulouse III – Paul Sabatier et du CNRS, démontrent que sa morphologie détermine la propension du virus à infecter l'organisme. Ce travail soutenu par l’ANRS et publié dans la revue Plos Pathogens est un nouveau pas vers la compréhension du rôle de CCR5 dans l’infection VIH et en tant que cible pour bloquer l'entrée du virus dans les cellules.

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  • Cancer du foie : l’environnement cellulaire joue un rôle dans l’évolution de la tumeur hépatique

Le cancer du foie est le deuxième cancer le plus meurtrier à l’échelle mondiale. Si dans la majorité des cas, les malades souffrent d’un carcinome hépatocellulaire, 10 à 20 % des personnes atteintes développent la deuxième forme primitive du cancer : un carcinome des voies biliaires du foie, très invasif (cholangiocarcinome intrahépatique). Bien que certains facteurs de risque soient communs aux deux types de tumeurs, le nombre de patients présentant un cholangiocarcinome intrahépatique a sensiblement augmenté ces dernières années. Une équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Lars Zender du CHU de Tübingen (Allemagne), en collaboration avec des chercheurs du National Cancer Institute (Bethesda, États-Unis), de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS, vient à présent de démontrer que l’environnement cellulaire, avec ses cellules hépatiques moribondes, détermine la voie empruntée par les cellules tumorales. Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature.

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  • Dengue : sur la piste des anticorps pour identifier les individus à risque

À travers une méthode d’analyse mathématique et statistique originale, une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur s’est associée avec des chercheurs américains et thaïlandais pour analyser une cohorte thaïlandaise, connue de longue date des spécialistes de la dengue, et obtenir des informations inédites qui devraient aider à mieux cerner les individus à risque pour la maladie. C’est notamment en modélisant l’évolution du niveau d’anticorps face aux infections successives aux différents sérotypes de la dengue que les chercheurs ont pu dresser le profil de ces individus.

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  • Contrôle génétique de la fonction du thymus chez l’Homme : une aiguille dans une botte de foin

Un travail porté par des chercheurs de l’université Paris Diderot, de l’INSERM et de l’Institut Pasteur a révélé l’existence d’un contrôle génétique de la fonction du thymus humain. Il s’intègre dans l’objectif de médecine personnalisée du projet « Laboratoire d’excellence » Milieu Intérieur coordonné par l’Institut Pasteur. Les résultats de l’étude font l’objet d’une publication dans la revue Science Translational Medicine.

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  • Fièvre jaune : nouvelle méthode pour tester l’innocuité du vaccin

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de Sanofi Pasteur viennent de développer une nouvelle méthode alternative à l’expérimentation animale, qui permettra à terme de tester l’innocuité de vaccins comme celui contre la fièvre jaune. Cette démarche originale, repose sur la mise au point d’un dispositif in cellulo utilisant un modèle de culture 3D, le « BBB-Minibrain », pour évaluer l’innocuité de vaccins vivants à usage humain. Ce modèle a été développé par l’Institut Pasteur et une demande de brevet a été déposée par l’Institut Pasteur et l’Inserm. Il permet d’envisager une limitation du recours aux animaux dans le contrôle qualité, notamment pour les tests effectués par l’industrie pharmaceutique pour répondre aux demandes des autorités. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Biologicals.

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  • Cryptoccocose neuroméningée : nouveaux schémas thérapeutiques validés

L’essai ACTA (Advancing Cryptococcal Meningitis Treatment for Africa), promu par le Medical Research Council (MRC) et l’ANRS a mis en avant les bénéfices de nouveaux schémas thérapeutiques dans le traitement de la cryptococcose neuroméningée, une maladie opportuniste fréquente et sévère, chez des patients vivant avec le VIH. Ces résultats sont publiés dans la revue New England Journal of Medecine. L’OMS, à la lumière de ces résultats, vient de changer les recommandations concernant le traitement de cette infection fongique.

Les résultats de l’essai ACTA ont été révélés lors de la 9e conférence de l’IAS qui se tenait du 23 au 26 juillet 2017 à Paris. Le Pr Thomas Harrison et ses collègues de l’université St Georges de Londres, de l’Institut Pasteur de l’université Descartes, du service des maladies infectieuses adultes de l’hôpital Necker-Enfants Malades, AP-HP, du site ANRS du Cameroun, de l’université de Dschang et des sites MRC du Malawi, de Tanzanie et de Zambie, ont dans le cadre de cet essai randomisémis en évidence les bénéfices de nouveaux schémas thérapeutiques chez les patients infectés par le VIH, présentant une cryptococcose neuroméningée.

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