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Médiatiser la recherche - Le Journal de la recherche

Retrouvez ici le top 20 des actualités du Journal de la recherche les plus lues dans le BIP ainsi que les dossiers du Journal de la Recherche.

 

  • Quand se tenir la main soulage la douleur par synchronisation des ondes cérébrales

Selon une nouvelle étude, prendre la main de son compagnon qui souffre permet non seulement de synchroniser sa respiration et son rythme cardiaque sur les siens, mais également d’accorder ses ondes cérébrales. Cette étude, menée par des chercheurs de l’université du Colorado (CU Boulder) et de l’université de Haïfa, en collaboration avec l’Institut Pasteur, et publiée dans le journal scientifique PNAS, a également montré que le degré d’empathie de la personne réconfortante à l’égard de son partenaire dans la douleur est proportionnel au degré de synchronisation de leurs ondes cérébrales et donc du soulagement de la douleur.

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  • Les facteurs qui affectent le plus notre système immunitaire

Pourquoi chacun de nous répond différemment à une infection ou à un vaccin ? Pourquoi certaines personnes sont allergiques au pollen ? Autant de questions qui restent encore sans réponse en biologie et dans les sciences médicales. Le laboratoire d’excellence Milieu Intérieur, coordonné à l’Institut Pasteur par Lluis Quintana-Murci, directeur de recherche CNRS, vient de décrire à grande échelle la variation du système immunitaire dans la population française. Le consortium a étudié pour cela une large collection biologique provenant de 1000 Français volontaires, âgés de 20 à 69 ans.

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  • Maladie de Lyme : une étude sur la rapidité de la transmission par les tiques infectées

La borréliose de Lyme est une maladie causée par des bactéries du genre Borrelia, transmises par une piqûre de tique du genre Ixodes. Des chercheurs de l’Institut Pasteur ont étudié, chez la souris, la transmission des bactéries par les tiques infectées par différentes espèces de Borrelia européennes et nord-américaines. La transmission des bactéries semble très rapide lors de la piqûre puisque l’infection se produit dans les premières 24 heures suivant la morsure de la tique adulte, parfois même plus vite pour les nymphes. L’occasion de rappeler la nécessité d’enlever les tiques le plus tôt possible après la piqûre afin de prévenir l’infection.

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  • Les Pasteuriens pendant la Grande Guerre

À l’avant-veille de la commémoration du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, BIP et le JDR (Journal de la Recherche), du site pasteur.fr, vous a proposé un focus spécial pour rendre hommage aux Pasteuriens pendant cette « Grande Guerre » qui a durablement marqué l’Histoire.

Lors de l’inauguration de l’Institut qui porte son nom, Louis Pasteur avait déclaré : « […] je dirais que deux lois contraires semblent aujourd’hui en lutte : une loi de sang et de mort qui, en imaginant chaque jour de nouveaux moyens de combat, oblige les peuples à être toujours prêts pour le champ de bataille, et une loi de paix, de travail, de salut, qui ne songe qu’à délivrer l’homme des fléaux qui l’assiègent. […] La loi dont nous sommes les instruments cherche […], à travers le carnage, à guérir les maux sanglants de cette loi de guerre. […] Laquelle de ces deux lois l’emportera sur l’autre ? Dieu seul le sait. »

Un quart de siècle plus tard, le 3 août 1914, la guerre est déclarée entre la France et l’Allemagne. La guerre la plus horrible, la plus meurtrière de l’histoire, au cours de laquelle, selon les termes de Louis Pasteur, ce devait être, hélas, la loi de sang et de mort qui allait l’emporter. Cependant, comme l’avait prévu Louis Pasteur, son œuvre et celle des Pasteuriens sauveront la vie de milliers de soldats.

Ainsi, grâce au vaccin contre la typhoïde, les Pasteuriens ont sans doute évité à au moins un million de soldats de contracter cette maladie souvent mortelle. Grâce au traitement adéquat des blessures et par le recours à la sérothérapie, ils ont empêché des millions de soldats de mourir du tétanos, de la septicémie ou de la gangrène. En imposant une prophylaxie efficace du paludisme, ils ont maintenu l’Armée d’Orient dans un état de santé lui permettant de jouer un rôle déterminant dans l’offensive victorieuse menée par cette armée en octobre 1918.

Les Pasteuriens ont également tenté de lutter contre les rats envahissant les tranchées. Ils sont aussi intervenus de nombreuses autres façons, comme, par exemple, la création d’une flotte de laboratoires de microbiologie à proximité du front. Pendant ce conflit terrible, un chercheur pasteurien découvrait les bactériophages, une découverte qui allait révolutionner la biologie. Tout cela sous la houlette d’Émile Roux qui avait été le bras droit de Pasteur et qui, plus que tout autre a donné son âme à l’Institut Pasteur.

Ce rôle de l’Institut Pasteur pendant la Grande Guerre, totalement oublié, mérite d’être rappelé.

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  • Cancer du foie : l’exception péruvienne

Scientifiques et médecins s’emploient à décrypter les tenants d’une épidémiologie atypique du cancer du foie au Pérou, où les jeunes sont les premières victimes de la maladie. Leurs travaux mettent en lumière des facteurs de risque demeurés invisibles jusqu’ici.

Pourquoi les jeunes Péruviens développent-ils des cancers du foie ? Les formes très singulières que revêt la maladie mobilisent les travaux de scientifiques et de soignants. L’enjeu n’est rien de moins que de prévenir, détecter et prendre en charge ce fléau presque toujours fatal aux malades. « Avec nos partenaires péruviens de l'Instituto Nacional de Enfermedades Neoplásicas, nous avons déjà écarté plusieurs facteurs de risque, comme l’intoxication aux aflatoxines, l’usage de plantes médicinales nocives et l’infection par certains parasites du foie, indique le biologiste moléculaire Stéphane Bertani. Nous venons de mettre le doigt sur des altérations cellulaires suggérant l’action d’un produit toxique pour le génome (génotoxique), mais aussi sur l’importance mésestimée de l’infection occulte au virus de l’hépatite B ».

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  • Les cellules quiescentes mutent elles aussi !

Depuis près de cent ans, pour les généticiens, plus une cellule se divise plus elle accumule de mutations. Pourtant, des travaux de chercheurs de l’Institut Pasteur montrent que les cellules dites « quiescentes », qui ne se divisent pas, accumulent elles aussi des mutations d’un type particulier : les délétions (mutations par perte de base azotée).

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  • Moustiques tigres : une surveillance renforcée en France, de mai à novembre 2018

La colonisation du territoire français par le moustique tigre (lire Qui est le "moustique tigre", ou Aedes albopictus ?) s’étend et concerne aujourd’hui 62 départements, comme l’a annoncé en avril la direction générale de la santé. 42 départements sont en vigilance rouge, 20 en vigilance orange. Le ministère chargé de la santé a d’ailleurs indiqué, le 30 avril 2018, la surveillance renforcée du moustique tigre, pour ralentir sa progression et « limiter le risque d’importation et de circulation des virus dont il peut être le vecteur en métropole ».

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  • Mécanisme d’activation d’une toxine majeure impliquée dans la coqueluche

La protéine CyaA est une toxine produite par la bactérie responsable de la coqueluche. Lors de l’intoxication des cellules cibles, CyaA se lie à une molécule appelée calmoduline, ce qui induit le repliement d’une région déstructurée de la toxine et son activation. Ce mécanisme, qui couple repliement structural et activation enzymatique de CyaA, est essentiel à la fois pour activer la toxine lorsqu’elle atteint ses cellules cibles, mais aussi pour prévenir sa toxicité au sein des bactéries qui la produisent. Ces conclusions, fruit d’un important travail de biologie structurale, ont été publiées par des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS dans PLoS Biology.

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  • Un nouvel éclairage sur la réponse de l’organisme à un champignon mortel

Des chercheurs de l’université d’Aberdeen, avec des confrères de plusieurs institutions dont l'Institut Pasteur, sont à l’origine d’une découverte susceptible de faire progresser la lutte contre un champignon qui tue chaque année près de 200 000 personnes et provoque des maladies pulmonaires et allergiques chez des millions d’autres.

Publiée dans la revue Nature, l’étude co-réalisée avec plusieurs institutions permet de mieux comprendre la réponse de notre système immunitaire à un micro-organisme mortel. Le champignon Aspergillus fumigatus est particulièrement redouté chez les patients sous traitement médical, comme les transplantés, car il peut entraîner une infection invasive, fatale dans plus de 50 % des cas. Il est également suspecté d’être responsable de plusieurs pathologies pulmonaires, dont l’asthme, touchant des millions de personnes à travers le monde.

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  • Comment Listeria monocytogenes bloque l’invasion des villosités intestinales

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et l’université Paris-Descartes ont identifié un nouveau mécanisme de défense de l’organisme contre la bactérie Listeria monocytogenes. Ils ont montré que la bactérie induit la prolifération des cellules intestinales, entrainant la diminution du nombre de cellules caliciformes qui produisent le mucus. Ceci induit un blocage de l’infection car ces cellules sont spécifiquement ciblées par la bactérie pour disséminer dans l’organisme. Ce mécanisme fait intervenir les cellules stromales, démontrant ainsi leur rôle dans la réponse immunitaire contre les infections.

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  • Des molécules naturelles pour stimuler les défenses antimicrobiennes humaines

Face à la menace récurrente de l’antibiorésistance, de nouvelles stratégies thérapeutiques sont aujourd’hui indispensables pour lutter contre les infections microbiennes. Une nouvelle approche consiste à utiliser des molécules issues de la pharmacopée naturelle, c’est-à-dire dérivées de plantes médicinales utilisées par exemple dans la médecine traditionnelle chinoise. Les propriétés antimicrobiennes de ces molécules ont été récemment étudiées par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

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  • Visite de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, à l’Institut Pasteur

Le 8 mars dernier, une délégation de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), conduite par son premier vice-président Cédric Villani, s’est rendue dans les locaux de l’Institut Pasteur à Paris.

Cette délégation, composée de Christophe Bouillon, Jean-Luc Fugit et Cédric Villani, députés, et d’Angèle Préville, Roland Le Gleut et Pierre Médevielle, sénateurs, a effectué cette visite en présence notamment de Stewart Cole, directeur général, et de François Romaneix, directeur général adjoint administration et finances de l’Institut Pasteur.

Après une présentation de l’organisation générale de l’Institut, puis d’exposés scientifiques portant sur différents domaines d’intervention de celui-ci, la délégation a visité deux laboratoires, le groupe à 5 ans Biologie de synthèse, dirigé par David Bikard, et l'unité Neurogénétique du poisson zébré, dirigée par Laure Bally-Cuif.

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  • Virus de la dengue et Zika : un pas en avant dans la compréhension de la réponse immunitaire innée

Il est connu que la réponse immunitaire innée est due à la reconnaissance des génomes viraux par des récepteurs protéiques. En étudiant deux de ces récepteurs, face aux virus de la Dengue et Zika, des chercheurs de l’Institut Pasteur ont découvert qu’une région particulière des génomes viraux était reconnue par un récepteur appelé RIG-I. Cette découverte ouvre la voie au développement futur de vaccins contre ces maladies.

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  • Insectes vecteurs : un moustique capable de limiter l’infection virale !

Plus d’une centaine de maladies sont transmises par des moustiques, telle que la dengue, qui affecte plus de 50 millions de personnes chaque année, ou encore le chikungunya. Ce sont des arbovirus, des virus transmis entre vertébrés par l’intermédiaire de la piqûre d’un vecteur hématophage. Des chercheurs de l’Institut Pasteur ont développé un moustique capable de reconnaître les virus de la dengue et du chikungunya, afin de limiter l’infection virale. Il s’agit d’une méthode alternative de contrôle des arbovirus en modifiant génétiquement des moustiques vecteurs.

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  • La résurgence de la coqueluche expliquée par des tendances de long terme, plutôt que par des vaccins défaillants

Une étude publiée par l’université du Michigan, avec pour premier auteur Matthieu Domenech de Cellès, de l’Institut Pasteur, a montré que la résurgence de la coqueluche n’est pas causée par des évolutions récentes dans l’épidémiologie ou la biologie de la bactérie, mais par plusieurs facteurs inscrits dans la durée, comme le renouvellement naturel de la population, une couverture vaccinale incomplète et un lent déclin de la protection conférée par des vaccin, certes imparfaits, mais très efficaces.

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  • Démystification de l’immunité de la vessie

L’Union européenne a financé un projet d’étude du système immunitaire de la vessie, dirigée par Molly Ingersoll, chercheuse à l’Institut Pasteur, visant à améliorer la compréhension de l’infection urinaire et du cancer de la vessie et donc le traitement de ces maladies.

Essentielle au stockage des déchets métaboliques, la vessie reste pourtant un organe méconnu. Il n’est, en effet, pas encore su comment son environnement particulier influe sur son immunité aux maladies courantes, comme les infections urinaires et le cancer de la vessie.

L’infection urinaire étant la deuxième infection la plus prévalente après l’infection respiratoire, et le cancer de la vessie, le cinquième cancer le plus fréquent chez les hommes, une meilleure compréhension de l’immunité de la vessie s’imposait. « Le financement de l’UE m’a apporté l’assise nécessaire pour constituer une équipe et me concentrer sur deux des principales priorités de recherche de l’Institut Pasteur, à savoir les bactéries résistantes aux antibiotiques et le cancer », déclare le Dr Molly Ingersoll, chercheuse de l’Institut Pasteur qui a mené le projet UPECBCG (mécanismes cellulaires et moléculaires des réponses immunitaires de la vessie aux uropathogènes et aux traitements). « Je suis reconnaissante envers l’UE d’avoir soutenu mon travail. »

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  • La plateforme DIVA récompensée au concours Start-Ulm

Le 22 novembre 2018, le projet DIVA - mêlant cognition humaine, réalité virtuelle et apprentissage machine - a reçu le prix du jury catégorie « DeepTech », dans le cadre du concours Start-Ulm. La plateforme logicielle DIVA est développée par des équipes de l’Institut Pasteur et de l’Institut Curie. Elle permet une visualisation 3D qui permet aux chercheurs de visualiser et de traiter leurs images scientifiques et, bientôt, aux chirurgiens de préparer des chirurgies complexes.

Forts de cette belle actualité, les membres créateurs de la plateforme ont participé à sa présentation, à l’occasion d’une journée entièrement dédiée à l’intelligence artificielle (IA) et à ses applications potentielles, dans le cadre de la 5e édition des Smart Days organisés pour les entreprises par la CCI Versailles-Yvelines et ses partenaires.

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  • Staphylocoque doré : un nouveau mécanisme impliqué dans la virulence et la résistance aux antibiotiques

Une équipe de recherche Institut Pasteur-CNRS a caractérisé un gène du staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) impliqué dans la virulence, la formation de biofilms et la résistance à certains antibiotiques. Ces résultats ouvrent de nouvelles pistes dans la compréhension du contrôle des mécanismes de virulence de S. aureus. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue PLoS Pathogens.

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  • Les virus à ADN infiltrent l’organisation 3D du génome cellulaire et contactent préférentiellement la chromatine active

L’organisation spatiale tridimensionnelle du génome joue un rôle important dans la régulation de l’expression des gènes. On ignore cependant encore si les virus à ADN sont localisés au hasard dans le noyau ou au contraire entrent en contact avec des régions spécifiques du génome. Des chercheurs de l’Institut Pasteur viennent de montrer que les ADN viraux, bien qu’utilisant des stratégies différentes, contactent préférentiellement des régions spécifiques de la chromatine active car elles offrent vraisemblablement un environnement favorable à leur propre transcription. Leur travail suggère aussi que ces virus interfèrent avec l’expression des gènes cellulaires. Ceci ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude des mécanismes contrôlant la transcription des virus.

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  • Organisation multi-échelle du génome de d’Escherichia coli

Escherichia Coli est une bactérie très étudiée en biologie. Mais l’analyse de l’organisation de son génome n’avait pas encore été réalisée avec l’approche dite de « capture de conformation chromosomique ». Cette technique est notamment utilisée à l’Institut Pasteur par l’équipe de Romain Koszul. Dans une étude publiée dans la revue Cell, les chercheurs ont pu ainsi mettre en évidence l’existence de plusieurs niveaux de repliements chromosomiques en lien avec des protéines connues, dont la condensine et la protéine « histon-like » HU, dont les rôles dans la maintenance de l’architecture de ce génome étaient jusqu’à présent mystérieux.

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  • Les dossiers du Journal de la recherche

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De la biologie moléculaire aux cellules souches

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