11 juin 2021
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Iuliana Ene distinguée par le prestigieux institut CIFAR pour contribuer à l’un de ses six programmes majeurs de recherche
Créé en 1982, le CIFAR, organisme canadien, figure parmi les chefs de file dans l’accompagnement mondial de la recherche. Depuis près de 40 ans, plus de 1 000 chercheurs, issus de plus de 30 pays, ont ainsi contribué aux programmes de recherche, reconnus à travers le monde entier, de cette organisation.
Ils constituent aujourd’hui une communauté interdisciplinaire de chercheurs impliqués dans les quatre grands domaines thématiques investis par le CIFAR : « Vie et santé », « Individus et société », « Information et matière » et, enfin, « Terre et espace ». S’inscrivant ainsi face à de multiples défis sociétaux, de nombreux chercheurs soutenus par le CIFAR se sont vu décerner régulièrement des prix internationaux prestigieux.
Par ailleurs, le CIFAR s’engage également à soutenir les jeunes chercheurs responsables de groupes, des chercheurs exceptionnels en début de carrière. Ainsi, à travers le programme des « chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli », le CIFAR, soutenu par la fondation Azrieli, offre pendant deux ans un financement de 100 000 CAD mais aussi un programme de mentoring pour aider les jeunes PI à renforcer leur leadership. Les chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli se joignent également aux programmes de recherche du CIFAR pendant deux ans pour collaborer avec les boursiers et proposer de nouvelles approches aux questions les plus importantes auxquelles la science et l’humanité sont confrontées.
Cette année, dans le cadre du programme chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli, 19 récipiendaires ont été sélectionnés parmi plus de 300 candidatures réparties dans différents champs de recherche. Parmi eux figure Iuliana Ene, responsable du groupe à 5 ans « Hétérogénéité fongique » au sein du département de Mycologie. Elle est l’une des trois récipiendaires, et la seule chercheuse en France, du programme « Vie et santé » dans le domaine « Règne fongique : menaces et opportunités ». Les travaux de Iuliana Ene visent à améliorer notre compréhension fondamentale du mode d’interaction des organismes fongiques avec l’hôte, de leurs mécanismes d’adaptation aux défis posés par les systèmes de défense de l’hôte, et de la façon dont ils échappent et s’adaptent aux traitements antifongiques. En outre, elle veut exploiter ces connaissances pour mettre au point de meilleures stratégies thérapeutiques.