science et société

Faire valoir la science à travers la vulgarisation : parmi les initiatives à l’Institut Pasteur, focus sur Alexandra Maure pour l’événement Sciences en Bulles

Créer un échange entre le monde de la science et la société, expliquer et partager les savoirs, est l’une des priorités du plan stratégique de l’Institut Pasteur. Cet enjeu résonne auprès de nombreux chercheurs qui, avec des approches différentes, souhaitent s’inscrire activement dans la chaine de transmission des savoirs. C’est le cas d’Alexandra Maure, doctorante en microbiologie au sein de l’unité de Pathogénomique mycobactérienne intégrée qui participe à l’édition Sciences en bulles 2021. Cette opération, inscrite dans le cadre de la Fête de la Science 2021, propose d’adapter dix sujets de recherche en bande dessinée. Un format original, accessible et amusant, au service de la vulgarisation du monde de la recherche. Particulièrement adapté au jeune public, cet ouvrage sera publié à l’automne prochain.

À l’origine de la candidature d’Alexandra à l’opération Sciences en bulles, un réel engouement pour la recherche, une motivation à la partager et la transmettre doublés d’un heureux hasard qui l’a amenée à découvrir l’appel à candidature relayé par son université dans ses mails indésirables très peu de temps avant la clôture des inscriptions !

Inscrite au comptoir des sciences, investie dans l’accueil d’étudiants de troisième venus découvrir la vie des laboratoires à l’Institut Pasteur mais aussi ambassadrice DECLICS depuis la rentrée 2020 dans différents lycées pour promouvoir la recherche scientifique et les perspectives professionnelles qui en découlent, Alexandra n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de créer un dialogue, une passerelle entre la recherche et le grand public. C’est donc naturellement, mais avec beaucoup de détermination, qu’elle envoie en novembre dernier son dossier de candidature pour l’opération Sciences en bulles dans laquelle elle voit le prolongement naturel de son désir de partage.

Son engagement et son engouement pour la médiation scientifique, ainsi que son sujet de recherche lui vaudront, en novembre dernier au cours d’un processus sélectif, d’être retenue, avec neuf autres doctorants, parmi 88 candidatures présentées pour la troisième édition de Sciences en bulles. Pour ce nouvel opus, Sciences en bulles souhaite mettre en lumière dix sujets de recherche sous l’angle de « l’émotion de la découverte ». Un thème parlant pour Alexandra qui a pu expérimenter elle-même cette émotion lors de la découverte d’une molécule cruciale au cours des travaux qu’elle mène sur l’amélioration du traitement de la tuberculose grâce à des stratégies dirigées vers l’hôte.

Pour préparer le livre qui contiendra, en octobre prochain, les dix thèses mises en bulles, plusieurs étapes sont nécessaires et différents rendez-vous ont déjà pris place depuis le 23 novembre dernier dans le calendrier des dix lauréats. Après avoir suivi une journée de présentation et de formation en novembre sur « comment transformer sa thèse en bande dessinée », les participants ont envoyé fin décembre le scenario de leur thèse aux dessinateurs du projet. Dès ce début de mois de janvier, pour ne pas perdre le rythme, une rencontre a déjà eu lieu pour permettre au dessinateur de disposer d’une vision d’ensemble sur les travaux d’Alexandra. Ce temps d’échange, toujours sous l’angle de la vulgarisation,  a rendu compte des enjeux de la recherche fondamentale dans un contexte où « l’on pense certaines maladies éradiquées comme c’est le cas pour la tuberculose ». 

BIP ne manquera pas de vous partager les différents temps forts de ce projet ludique et pédagogique et de vous parler également d’autres chercheurs qui participent à la vulgarisation de la recherche via le partage de leurs travaux.

Sensibiliser les jeunes publics pour l’avenir de la recherche, faire la pédagogie de la science, s’ouvrir à la société pour renforcer la confiance, sont autant d’enjeux identifiés et appuyés par l’Institut Pasteur et auxquels la vulgarisation et les initiatives entreprises par les chercheurs, toute générations confondues, permettront de répondre.

 

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