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Variole du singe / MonkeyPox : un « portrait-robot » de la maladie

Des médecins et chercheurs de l’Institut Pasteur, du Pasteur Network et de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes ont réalisé une revue de la littérature médicale et scientifique à propos de la variole du singe - MonkeyPox. Cette revue, qui brosse un portrait complet de la maladie, est parue dans le New England Journal of Medicine. Quels sont les signes de cette maladie ? D’où vient-elle ? Comment se transmet-elle ? Quelles sont les populations touchées ? Comment contenir ce type d’émergences ? Nous allons ici explorer ces questions et aborder les projets connexes (comme AFRIPOX) soutenus par l’Institut Pasteur et ses partenaires.

La variole du singe est causée par le virus monkeypox, un virus de la même famille que celui de la variole. Initialement présent chez l’animal en Afrique (notamment chez des écureuils et des rats), le virus circule maintenant chez l’être humain. Les maladies qui suivent ce mode de transmission inter-espèces de l'animal à l'homme sont appelées zoonoses émergentes. La variole du singe se transmet par contact avec des lésions cutanées ou des fluides biologiques infectés. Cette maladie est avant tout caractérisée par une éruption cutanée durant une à deux semaines. Dans la grande majorité des cas, elle est spontanément résolutive et les formes graves sont rares survenant surtout chez les enfants et les patients immunodéprimés. Le nom de la maladie peut porter à confusion : en effet, le virus de la variole du singe a été initialement isolé dans une colonie de singes mais il se transmet à l’être humain probablement surtout à partir de rongeurs des forêts tropicales africaines. Toutefois, le ou les réservoirs animaux précis n’ont pas encore été formellement identifié.

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