20 avril 2018
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
En octobre 2016, à Boston, l’équipe iGEM de l’Institut Pasteur, seconde du genre pour la promotion de la recherche en biologie synthétique, se distinguait lors du concours organisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) en obtenant, pour son projet « Mos(kit)o », non seulement une des médailles d’or de la prestigieuse compétition mais aussi le meilleur prix dans trois catégories : « Diagnostic project », « Applied design » et « Entrepreneurship ».
Forte de ce beau succès, l’équipe interdisciplinaire réunissant des étudiants en BTS à l’ETSL, en Licence-Master Bio à l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), Paris Diderot, en droit à Paris Jean Monnet - Saclay, en ingénierie à l’ESPCI, ou design industriel à l’ENSCI-Les Ateliers, a continué à faire grandir le projet qui s’est vu récompensé en 2017 par le Bill et Melinda Gates Award - Grand Challenge Africa. Cette distinction permet aujourd’hui de pratiquer plusieurs tests sur le terrain sénégalais auprès des équipes de l’Institut Pasteur de Dakar. Le projet vise le déploiement le plus large possible pour la détection des pathogènes, en particulier les arbovirus (virus responsable de la Dengue, du Zika ou encore du Chikungunya) et la cartographie des moustiques infectés.
Tout dernièrement, les enjeux liés à ce travail collectif et son caractère innovant ont valu à plusieurs membres de l’équipe d’être conviés, au Research and Training in Transmissible Diseases Center (TDR) de l’OMS, à Genève. Le 10 avril dernier, les représentants du projet ont ainsi pu présenter lors d’un séminaire les différents axes de Mos(kit)o puis lors d’un entretien avec le coordinateur du TDR, Raman Velayudhan. Mos(kit)o pourrait bien avoir de l’avenir en tant que dispositif rare de capture, détection et cartographie appuyé par l’OMS.
À suivre !
De gauche à droite : Mehdi Morel, Thomas Vialon, Marina Maletic, Mathieu Hubert et Deshmukh Gopaul