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Paludisme à Plasmodium vivax : l’épidémie pourrait être largement sous-estimée en Afrique sub-saharienne

Des chercheurs de l’Institut de Parasitologie et de Pathologie Tropicale de l’Université de Strasbourg et du laboratoire de Parasitologie et de Mycologie Médicale des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, en collaboration avec le King’s College London (Angleterre), l’Institut Pasteur (Paris, France), l’Institut Pasteur de Madagascar et l’Université d’Addis Abeba (Ethiopie), révèlent comment Plasmodium vivax, l’un des principaux agents du paludisme, s’avère capable d’infecter des populations d’Afrique. Une découverte étonnante puisque ces populations étaient jusqu’à présent considérées comme naturellement protégées en raison de l’absence de la protéine Duffy à la surface de leurs globules rouges. Ces résultats laissent penser qu'un grand nombre d'individus en Afrique pourraient être des porteurs silencieux de Plasmodium vivax et, par conséquent, que le paludisme pourrait être largement sous-estimé en Afrique sub-saharienne. Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue Cell Host & Microbe.

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