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Une immunothérapie permet à des cellules du système immunitaire inné de contribuer au contrôle du VIH après un arrêt du traitement antiviral

Des chercheurs du Yerkes National Primate Research Center et de l’Institut Pasteur, démontrent l’efficacité de l’immunothérapie à base d’interleukine 21 (IL-21) et d’interféron alpha (IFNα) combinée à un traitement antiviral (ARV) dans la production de cellules tueuses naturelles (NK) hautement fonctionnelles susceptibles de contribuer à réduire la quantité des réservoirs du virus de l’immunodéficience simienne (SIV) dans un modèle animal de l’infection VIH. Cette découverte, qui a fait l’objet d’un article publié en ligne dans Nature Communications, constitue une autre étape dans la recherche d’une stratégie de rémission du VIH.

Les traitements antiviraux (ARV) sont hautement efficaces pour traiter le VIH/Sida. Ils sont capables de réduire la charge virale jusqu’à des niveaux indétectables dans le sang, mais n’offrent pas de guérison et se heurtent à des problèmes de coût, d’adhérence et de stigmatisation sociale.

Pour limiter cette dépendance vis-à-vis de ces traitements, une équipe de chercheurs de Yerkes, d’Emory et de l’Institut Pasteur a étudié des animaux séropositifs et traités par thérapie antivirale. Comme chez l’Homme, les animaux chez qui on interrompt le traitement voient leur charge virale dans le sang augmenter de façon drastique. Déterminer comment on pourrait maintenir un contrôle du virus après interruption des ARV est fondamental dans la recherche d’une stratégie de rémission du VIH.

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