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Remise du Prix « Prince Albert II de Monaco - Institut Pasteur » 2019

Le prix « Prince Albert II de Monaco – Institut Pasteur » 2019, récompense depuis neuf ans un chercheur ayant particulièrement contribué à l’étude de l’impact des changements environnementaux sur la Santé Humaine.
Financé par le Gouvernement Princier, ce prix fait suite à la Convention qui lie spécifiquement le Centre Scientifique de Monaco, la Fondation Prince Albert II de Monaco et l’Institut Pasteur depuis 2010 autour des conséquences des changements environnementaux sur la santé humaine. Cet accord-cadre, signé entre ces différents acteurs le 21 décembre 2010, prévoit le financement de projets communs en faveur de la lutte contre les maladies émergentes, l’accès à la formation de scientifiques et des personnels de santé des pays les moins avancés ainsi que l’organisation d’événements scientifiques ou à visée caritative, et en lien avec la protection de l’environnement.

C’est à l’occasion de la Monaco Ocean Week, le jeudi 28 mars dernier, que le Prince Souverain, en présence de Stewart Cole, directeur général de l’Institut Pasteur, de Jennifer Heurley, directrice par intérim de la direction internationale et du Professeur Dominique Franco, coordinateur de l’enseignement au sein de l’Institut Pasteur. a remis le prix « Prince Albert II de Monaco – Institut Pasteur » 2019 au Professeur Joacim Rocklöv pour ses travaux de recherche sur les épidémies à arboviroses liées au climat.

De nationalité suédoise, Joacim Rocklöv est Professeur d’épidémiologie dans la section « santé durable » du département de santé publique et de médecine clinique de la faculté de médecine d'Uméa et chercheur associé à l'Institut de santé publique de l'université d'Heidelberg. Ses travaux de recherche sont focalisés sur les arboviroses et, en particulier, sur l'épidémiologie des virus Zika et de la Dengue. Du fait de son expertise en statistiques, il a pu mettre au point un modèle mathématique prédictif des épidémies de Dengue en fonction de la dynamique du moustique Aedes Aegypti, pour mettre en place des systèmes d’alerte précoces.

Parallèlement, il est engagé dans des activités de santé publique interdisciplinaires fédérant des scientifiques de la santé et du climat, des économistes et des décideurs politiques et a été invité à rejoindre le groupe d'experts réuni dans le « Lancet Countdown » en tant que spécialiste des maladies vectorielles. Il a également contribué à des rapports du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et de l’Organisation mondiale de la Santé.

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