CORONAVIRUS

Vaccination contre la Covid-19 avec le vaccin AstraZeneca par le service de Santé au travail

Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 2 février 2021, le vaccin AstraZeneca peut être utilisé pour la vaccination contre la Covid-19. Les médecins du service de santé au travail sont désormais autorisés à vacciner les SALARIÉS VOLONTAIRES dans le cadre de la campagne de vaccination nationale.
 
Pourront dans un premier temps être vaccinés :
- les personnels soignants de moins de 65 ans
- les personnes de 50 à 64 ans avec comorbidités.

Si vous avez entre 50 et 64 ans, le service de Santé au travail (STT) vous contactera par mail. Si vous êtes volontaire pour la vaccination et si votre situation de santé le justifie (comorbidité selon la liste établie), vous pourrez alors vous inscrire à la vaccination.

- Les salariés de plus de 64 ans avec comorbidités seront également concernés prochainement. Le STT contactera par mail, de la même façon, les salariés dans cette tranche d'âge pour savoir, selon leur situation de santé, s’ils sont volontaires pour la vaccination prévue pour eux à partir du 19 mars.

 

Par ailleurs, sur la décision de la DGS, des doses du vaccin AstraZeneca ont été allouées aux collaborateurs et collaboratrices manipulant le virus SARS-CoV-2 à l’Institut Pasteur. Ces personnels seront contactés par le SST de la même façon que le public prioritaire.

 

Ces séances de vaccination par le service de santé au travail commenceront à partir du 10 mars prochain.

Information sur le vaccin AstraZeneca : pour télécharger la fiche d’information sur le vaccin

Liste des comorbidités donnant la priorité dans la vaccination

• pathologies cardio-vasculaires : hypertension artérielle (HTA) compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), antécédent d’accident vasculaire cérébral, antécédent de coronaropathie, antécédent de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
•   diabète non équilibré ou compliqué ;
•  pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale : broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment ;
•    obésité avec indice de masse corporelle (IMC) ≥ 30 ;
•    cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
•    cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
•    immunodépression congénitale ou acquise ;
•    syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie ;
•   maladies du motoneurone, myasthénie grave, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, quadriplégie ou hémiplégie, tumeur maligne primitive cérébrale, maladie cérébelleuse progressive ;
•    cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ;
•    maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;
•    personnes transplantées d’organes solides ;
•  personnes transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ;
•  poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ;
•    certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection (liste établie par les filières de santé des maladies rares) ;
•    trisomie 21.

 

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