CORONAVIRUS

Un an après : persistance des anticorps protecteurs et réduction significative du risque de réinfection

Dans le cadre de l’étude SEROCoV-HUS, pilotée par le Pr Samira Fafi-Kremer (HUS – Université de Strasbourg – INSERM UMR1109), l’équipe du CHRU de Strasbourg, en collaboration avec l’Institut Pasteur, a suivi pendant un an 1309 personnels hospitaliers dont 393 ayant eu une forme légère du SARS-CoV-2 et 916 n’ayant pas contracté l’infection. Les chercheurs ont montré que chez les Covid-19 positifs, les anticorps dirigés contre la protéine spike du virus (anti-S) baissent plus rapidement chez les hommes que chez les femmes mais persistent chez presque tout le monde jusqu’à 13 mois après l’infection. Après une seule dose de vaccination, le taux d’anticorps augmente fortement quel que soit le taux pré-vaccinal et quel que soit le type de vaccin administré. La comparaison des deux cohortes a montré que l’incidence de réinfection a été réduite de 96,7% chez les Covid-19 convalescents.

Ces résultats démontrent la persistance à long terme des anticorps anti-S qui peuvent protéger contre la réinfection. En augmentant de manière significative les titres d'anticorps protecteurs, une vaccination à dose unique renforce la protection contre les variants. L'évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire la protection contre la réinfection et la durabilité de la protection vaccinale.

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