22 décembre 2017
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Le groupe de recherche à 4 ans (G4) dirigé par Cheikh Loucoubar vient officiellement de rejoindre H3ABioNet, le plus important réseau de bioinformatique du continent africain, en tant que nouveau node de l’Afrique de l’Ouest.
Crée il y a 5 ans, H3ABioNet est composé de 32 équipes basées dans 15 pays africains. Il s’élargit aujourd’hui à de nouveaux partenaires à l’occasion de son renouvellement quinquennal. Au cours de la première phase du projet, une puce à ADN beaucoup plus adaptée pour le génotypage des populations africaines a été développée et sera bientôt disponible. Comparée à ce qui existait, cette puce a été conçue avec une plus large couverture des différentes ethnies africaines ; elle permettra de générer un plus grand nombre de polymorphismes génétiques. « Grâce à notre expertise, nous allons contribuer à l’exploitation de ces données » explique Cheikh Loucoubar. « Devenir partenaire de ce très grand consortium est pour nous une véritable reconnaissance du travail accompli pour développer la bioinformatique au Sénégal ». Crée en 2015, le G4 de Biostatistique, bioinformatique et modélisation développe des méthodes statistiques pour exploiter des données génomiques et identifier des facteurs impliqués dans diverses maladies infectieuses.