PASTEUR2030

Un centre pluridisciplinaire dédié aux infections émergentes, dont celles liées aux vecteurs – Rendez-vous à la rentrée pour en savoir plus sur ce que proposera cette infrastructure

Le plan stratégique Pasteur 2030 souhaite renforcer le positionnement d’excellence de l’Institut Pasteur en matière de connaissances, de compréhension et de contrôle des infections émergentes, en particulier celles transmises par des vecteurs. 
 

Pour accroitre son impact, et celui de la France, dans ce domaine, l’Institut Pasteur a débuté, en 2023, la construction d’un futur centre de recherche de très haut niveau scientifique et technologique. En rendant possible la réalisation de projets de recherche ambitieux, cette infrastructure contribuera à renforcer le positionnement de l’Institut Pasteur en tant que référence mondiale dans le domaine.

Le premier coup de pioche a été donné en mars 2024 pour la refonte complète des bâtiments historiques, Darré et Borrel. La livraison opérationnelle de la nouvelle infrastructure est prévue d’ici à trois ans, soit à la mi-mai 2028. 

Accessible à l'ensemble du campus, cette infrastructure sera dotée de capacités technologiques de pointe avec, en particulier, des laboratoires spécifiques pour étudier les pathogènes les plus critiques dans des conditions optimales de sécurité, ainsi que les technologies d’imagerie de pointe désormais indispensables pour ce type de recherches.
 
Développé dans le respect des nouvelles normes environnementales, ce futur centre offrira des espaces pour faciliter la collaboration intra- et inter-bâtiments, la transdisciplinarité tout autant que la formation de jeunes chercheurs, et sera l’illustration de la force des alliances multidisciplinaires. 

Il s’agit d’un projet phare de la priorité 2 du plan stratégique “Pasteur 2030” (lire l'article du BIP du 13 juin), qui bénéficiera de surcroît très étroitement aux travaux de la priorité 1.

 


 
Coup de projecteur, à la rentrée, sur l'offre de services des plateformes au sein du futur centre
 


Pour vous permettre d’en savoir plus sur les services qu’offriront les plateformes au sein de la future infrastructure, ainsi que sur l’avancée du chantier, l’équipe projet vous donne rendez-vous à la rentrée.

Intervenants : 

•    Introduction, Anna Kehres, directrice de projet d’infrastructure CMTV.  

•    Point sur les services proposés dans les espaces de production de vecteurs et d’infection expérimentale d’hôtes et de vecteurs par Sabine Thiberge, responsable du CEPIA, et Caroline Manet, ingénieure de recherche à l’animalerie centrale.

•    Présentation des plateformes de bioimagerie photonique en P3 par Nathalie Aulner, responsable de la plateforme PBI, et de Nanoimagerie en P3 par Matthijn Vos, responsable de la plateforme de NICF.

•    Point sur l’état d’avancement du chantier par Pascal Tenegal, responsable du service immobilier et technique 
 
D’ici là, suivez le BIP d’ici au 25 juillet pour connaître la date du rendez-vous et en savoir plus sur l’équipe en charge de ce projet d’envergure.
 


Pour aller plus loin, quelques chiffres clés
 

9 000 m2 créés pour les activités scientifiques

Le futur centre pourra accueillir jusqu’à 180 personnels de recherche

Parmi les 9 000 m2, 3 500 m2 seront des espaces confinés de niveau 2 et 3 pour l’étude des interactions pathogène-vecteur-hôte incluant notamment :

•    2 laboratoires P3 “emergency”

•    des installations d’hébergement et d'infection de rongeurs

•    des installations d'élevage de vecteurs (moustiques, mouches tsé-tsé, phlébotomes, puces, tiques, ...)

•    des installations pour l’infection des arthropodes et de la micro-manipulation

•    des capacités d’imagerie optique in vivo et multi-échelle en BSL3 (vecteurs, hôtes)

•    des capacités d’imagerie par CryoEM en P3 (pathogènes isolés, cellules et tissus infectés)

Des laboratoires et des bureaux partagés sont prévus en étages supérieurs pour faciliter la collaboration avec les équipes internes et les partenaires nationaux et internationaux (12 à 15 entités de recherche).

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