Art et science

Invitation à découvrir « la Fabrique du vivant », une exposition proposée par le Centre Georges Pompidou avec la participation de chercheurs de l’Institut Pasteur

Le Centre Pompidou propose jusqu’au 15 avril 2019, une exposition intitulée « La Fabrique du vivant » à laquelle ont participé des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Cette exposition mêle les arts visuels et numériques, le design et la parole et présente les œuvres récentes d’une cinquantaine de créateurs ainsi que des recherches issues de laboratoires scientifiques. Son matériau même est évolutif, certaines œuvres étant impliquées dans un processus de croissance ou de dégénérescence.

Une centaine de projets sont exposés, dont plusieurs conçus pour l’événement.

C’est dans ce cadre que trois chercheurs de l’Institut Pasteur se sont prêtés au jeu pour l’occasion et ont chacun accueilli un artiste dans leur laboratoire afin qu’ils puissent y concevoir leur projet.

  • Julia Chamot-Rooke, responsable de l’unité de technologie et service Spectrométrie de masse pour la biologie, a ainsi pu accueillir l'artiste mexicaine Gabriela Munguia, professeure et chercheuse à l’université nationale de Tres de Febrero (UNTREF), dans le cadre de son projet d'architectures bio-organiques. Son projet s’intitule « Habitàculos orgànicos ». Il s’agit d’une série d’architectures bio-organiques dynamiques et sensibles à l’environnement qui s’inspire de la croissance et de la prolifération des champignons et des bactéries. Ce projet imagine le territoire urbain comme une organisation biologique complexe et inaugure une recherche sur la manière dont les différents micro-organismes habitent et transforment le territoire.

  • Samy Gobaa, responsable de la plateforme technologique Biomatériaux et microfluidique a reçu l’artiste Lia Giraud pour son projet intitulé « Tableau Algaegraphique ». Ce projet retrace l’invention d’un nouveau type d’images vivantes, nommées Algaegraphies. Celles-ci sont fabriquées par des organismes mobiles et photosensibles (microalgues), capables de réagir et de s’organiser en fonction de la lumière. Dans ce dispositif, une image négative est projetée à la surface d’une boîte de pétri contenant une culture de microalgues. Sous cette lumière contrôlée, celles-ci s’organisent dans les zones de lumière propices à leur développement. Ainsi positionnées, elles se développent et accentuent les différentes densités de l’image.

  • Nathalie Aulner, responsable de la plateforme technologique Bioimagerie photonique, a, quant à elle, accueilli Spela Petric pour son projet intitulé « Ectogenesis : Plant-Human Monsters ». Pour ce projet, l’artiste a prélevé un morceau de tissu embryonnaire de l’arabette et engendré une myriade d’embryons de plantes, conçus non pas dans la graine, mais dans l’incubateur, le ventre artificiel. Elle a ensuite utilisé les hormones stéroïdiennes de son urine pour assister le développement de l’embryon, de manière à ce qu’en réponse, celles-ci altèrent leur schéma épigénétique et se construisent une morphologie corporelle spécifique.

Cette exposition est ouverte jusqu’au 15 avril 2019. En accompagnement de ce projet inédit, des places gratuites sont réservées aux Pasteuriens à partir d’aujourd’hui dans la limite des places disponibles (à raison d’une place par personne). Pour information, ces places sont réservées aux Pasteuriens ne faisant pas partie des trois équipes de recherche concernées par ce projet et ayant accueilli les artistes (et qui bénéficieront également de places réservées).

Le nombre de places disponibles étant limité, les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. Si votre inscription est validée, vous recevrez un mail de confirmation concernant les modalités de retrait des billets. Les billets sont valables jusqu'au 25 septembre 2019.

 

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