20 mai 2016
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du Max Planck Institute ont identifié, dans le cadre d’un criblage à haut débit, des facteurs cellulaires impliqués dans la réplication du virus chikungunya au sein des cellules humaines. Ceci leur a permis d’identifier des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre ce virus.
Le virus chikungunya, comme tout virus, pénètre à l’intérieur des cellules de son hôte et utilise la machinerie cellulaire pour se répliquer. Néanmoins, les mécanismes qui permettent à cet arbovirus de s’introduire dans les cellules et s’y répliquer restent mal connus. Les équipes de Marc Lecuit, responsable de l’unité Biologie des infections (Institut Pasteur/Inserm), et de Thomas Meyer du Max Planck Institute de Berlin, ont donc entrepris d’identifier les gènes cellulaires qui participent à la réplication du virus en les inhibant systématiquement, un par un, pour étudier l’effet de cette inhibition sur la réplication virale.