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Des nanotubes reliant les neurones permettent la diffusion de la maladie de Parkinson par les lysosomes

Des chercheurs de l’Institut Pasteur ont mis en évidence le rôle des vésicules lysosomales dans le transport entre les neurones des agrégats de α-synucléine, responsables de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives. Les protéines incriminées voyagent d’un neurone à l’autre dans des vésicules lysosomales qui, elles, empruntent des « nanotubes » reliant les cellules. Ces résultats ont été publiés dans The EMBO Journal le 22 août dernier.

Les synucléinopathies, regroupant les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, se caractérisent par le dépôt pathologique d’agrégats de la protéine α-synucléine mal repliée, dans l’ensemble des systèmes nerveux central et périphérique. La propagation intercellulaire (d’un neurone à l’autre) des agrégats d’α-synucléine favorise la progression de la neuropathologie, mais le mécanisme de diffusion était méconnu.

Dans cette étude, les chercheurs de l’unité Trafic membranaire et pathogenèse, dirigée par Chiara Zurzolo à l’Institut Pasteur, montrent par microscopie à fluorescence que les fibrilles d’α-synucléine pathogènes passent, en culture, de neurones en neurones à l’intérieur des vésicules lysosomales par le biais de « nanotubes » (TNT), un nouveau mécanisme de communication intercellulaire.

 

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