25 septembre 2020
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Dans le contexte sanitaire actuel de l’épidémie de Covid-19, après l’annonce de tests PCR positifs, il est rapepelé l’existence du dispositif national de « suivi des contacts / contact-tracing » et ses différents acteurs qui doivent y contribuer : la CPAM, le médecin traitant et l’ARS.
Dans ce cadre établi, le service de santé au travail doit collaborer avec les autorités sanitaires mais sans se substituer aux acteurs du « contact-tracing » et sans entreprendre des actions qui sortent de son champ de compétence.
Ainsi, le service de santé au travail peut :
orienter les cas symptomatiques qui présentent soudainement des symptômes sur le campus
aider à établir la liste de contacts à risque de tout salarié testé positif à la Covid-19
donner une information sur le nettoyage des locaux fréquentés par le salarié symptomatique et suspect de Covid-19 (en collaboration avec le responsable du service ou une autre personne référente et le service de prévention des risques)
relayer les messages/conseils de Santé Publique France en fonction de la situation des salariés (cas symptomatiques ou cas contacts) ainsi que l’information sur les possibilités d’effectuer les tests PCR
Le service de santé au travail ne peut pas :
faire des ordonnances de tests PCR pour le sujet contact et les personnes malades qui sont à leur domicile
faire des arrêts maladie si le télétravail n’est pas possible pendant l’isolement
répondre aux questions des malades qui se trouvent à leur domicile et donner des conseils liés à l’environnement familial et amical
Dans toutes ces situations, les salariés doivent passer par le médecin traitant et la CPAM.
En effet, il est essentiel que le service de santé au travail puisse reprendre ses missions habituelles de prévention de santé au travail (visites médicales, gestion des entrés en P3, A3, études des postes, enquêtes accidents du travail,…) comme l’exige la réglementation depuis le 1er septembre et comme le confirme l’Inspection du travail.