13 juillet 2018
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
Depuis mars dernier, et pour le semestre à venir, la direction internationale propose, chaque mois, le portrait d’une chercheuse ou d’un chercheur du Réseau international des instituts Pasteur. Parcours, anecdotes, engagement, défis… ce rendez-vous mensuel offre un instant de partage auprès de celles et ceux qui font rayonner la recherche pasteurienne aux quatre coins du globe, sur les cinq continents.
Le quatrième portrait s’intéresse à Roman Thibeaux, jeune chercheur à l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie. Natif de l’île, il a quitté le Pacifique Sud pendant une dizaine d'années pour y revenir mieux armé.
Avec un père infirmier et une mère secrétaire médicale, Roman Thibeaux baigne depuis son enfance dans le milieu médical. Né à Nouméa en 1985, il a été confronté dès sa jeunesse aux maladies infectieuses : " Quand j'étais petit, j'entendais parler de gens qui avaient la lèpre ou la leptospirose. Tous les ans, il y avait des épidémies de dengue. Ça m’a marqué. Je craignais ces maladies et en même temps je me disais qu’on devait les combattre ! " raconte le trentenaire.
Quand Roman obtient sa licence en Sciences de la Vie à l’université de la Nouvelle-Calédonie, il n’a pas le choix : il doit quitter l’île pour poursuivre ses études. Il pense alors s’orienter vers la biologie marine, influencé par ses enseignants dont beaucoup travaillent sur les poissons et la gestion des stocks marins. L’étudiant envoie alors une candidature à Brest en biologie marine et l’autre à Paris en génétique.