CORONAVIRUS

L’Institut Pasteur a saisi la justice suite aux propos mensongers et diffamatoires qui circulent actuellement dans des vidéos sur internet

Après avoir pris connaissance des nouvelles vidéos et de leur large diffusion sur internet et sur les réseaux sociaux, l’Institut Pasteur a saisi une nouvelle fois la justice et déposé plainte contre X pour diffamation auprès du Doyen des Juges d’Instruction du Tribunal Judiciaire de Paris en septembre dernier.

En se fondant sur la lecture erronée d’un brevet de l’Institut Pasteur, ces nouvelles vidéos continuent d’accuser l'Institut d'avoir créé le coronavirus. Il s’agit d'une série de vidéos diffusées depuis le 20 août, pilotées par un groupe de personnalités connues pour leurs activités anti-vaccins et anti-masques. Le nouveau film, au format docufiction, « Hold-Up », reprenant les mêmes arguments liées au brevet, a considérablement intensifié, depuis sa mise en ligne le 11 novembre, la diffusion de ces propos mensongers et diffamatoires.

Ces accusations ont déjà été démenties plusieurs fois par l’Institut Pasteur depuis le mois de mars. À la suite de la première vidéo diffamatoire diffusée en mars 2020, un jugement a été rendu en faveur de l’Institut Pasteur, le 2 novembre 2020, condamnant l’auteur des faits pour diffamation.

En parallèle de la saisine de la justice, la direction a mis en œuvre plusieurs actions pour contrer la diffusion de ces vidéos, protéger la fondation et ses collaborateurs :

  • Intervention de la direction juridique auprès des hébergeurs et plateformes de diffusion et de partage de ces vidéos les plus populaires afin de faire stopper leur diffusion (notamment YouTube...) ;

  • Contact avec les fact checkeurs influents (AFP, Le Monde, …) afin de leur communiquer les éléments pour rétablir les faits ;

  • Mise à jour de la page dédiée sur le site internet pasteur.fr et actualité concernant le jugement du 2 novembre ;

  • Relais de ces informations sur les réseaux sociaux institutionnels Twitter, Facebook, LinkedIn ;

  • Mise en ligne de la vidéo d’Olivier Schwartz, déjà diffusée en mars, pour démentir les arguments et rétablir la vérité sur le brevet incriminé ;

  • Mise en ligne d’un flash presse à destination des journalistes ;

  • Mise en place d’une cellule « menaces » (composée de représentants de la DirCom, DJ, DRH et des DSSu) pour traiter les conséquences de ces diffamations aussi bien au niveau de l’institution que des collaborateurs ;

  • Communication et sensibilisation régulières des collaborateurs concernant la démarche d’accompagnement si l’un des responsables, ou ses collaborateurs, étaient harcelés suite à la diffusion de fausses informations liées à la Covid-19.


Des actions complémentaires sont en cours de déploiement pour lutter contre ces malveillances.

N’hésitez pas à utiliser ces informations comme ressources si vous êtes interpellés par votre entourage.

Au-delà de démentir fermement ces affirmations mensongères et de rappeler la réalité des faits et des connaissances, l’Institut Pasteur souhaite dénoncer les injures et menaces à l’encontre des salariés et chercheurs de l’Institut Pasteur et d’éviter qu’elles ne se reproduisent.

Soyez également convaincus que, face aux informations de nature diffamatoire diffusées à son sujet, l’Institut Pasteur déposera plainte chaque fois que nécessaire.


Dans ce contexte de forte exposition médiatique de l’Institut Pasteur, voici quelques règles à respecter :

  • Ne répondez en aucun cas aux journalistes sans en avertir au préalable le service presse de l’Institut Pasteur, chargé de gérer les relations avec les médias. Certains journalistes ou influenceurs peuvent être amenés à vous contacter directement par téléphone ou e-mail. Merci dans ce cas de les orienter vers le service presse (presse@pasteur.fr) ;

  • Soyez vigilants dans vos interactions sur les réseaux sociaux à ne pas relayer de vidéos ou d’informations pouvant s’apparenter à des fake news, des propos diffamatoires ou des menaces ;

  • En cas d’appels ou d’e-mails malveillants qui vous seraient adressés à vous-même, à vos collègues ou à votre entourage, merci de les relayer à l’adresse menaces@pasteur.fr. Un accompagnement adapté vous sera proposé.

 

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