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De nouveaux éclairages sur les mécanismes d’adaptation des parasites Leishmania

Les parasites du genre Leishmania présentent une importante instabilité génomique, que ces pathogènes utilisent pour s’adapter à leur environnement. Une étude menée par des chercheurs de l’Institut Pasteur montre que Leishmania exploite des ARN non codants pour contenir les effets toxiques de cette instabilité génomique via une régulation post-transcriptionnelle et l’établissement de ribosomes spécialisés.

L’évolution darwinienne joue un rôle central quoique mal compris dans les maladies humaines. Les itérations entre la mutation génétique et la sélection environnementale favorisent le développement de cancers, l’infection microbienne et les échecs thérapeutiques. Mais les mécanismes moléculaires qui exploitent les effets délétères de l’instabilité génomique pour générer des phénotypes bénéfiques chez les pathogènes restent inconnus. Dans un article publié dans PNAS, des chercheurs de l’unité Parasitologie moléculaire et signalisation de l’Institut Pasteur, assistés du hub de Bioinformatique et biostatistique, et leurs collaborateurs ont démontré que les effets délétères de l’instabilité génomique des parasites Leishmania pouvaient être compensés par des changements adaptatifs dans la stabilité et la modification de l’ARN.

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