18 mai 2018
Bulletin interne de l'Institut Pasteur
La réaction allergique la plus sévère, le choc anaphylactique, est le résultat d’une réaction immunitaire inappropriée suite à l’introduction dans l’organisme d’un antigène habituellement inoffensif. La production d’anticorps contre cet antigène (ou allergène) crée des complexes anticorps-antigène qui déclenchent la sécrétion massive de médiateurs puissants, ce qui provoque une défaillance des organes, pouvant entrainer un état de choc, voire la mort. S’il était déjà connu que les anticorps IgE peuvent déclencher ces réactions allergiques, des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, du CNRS et de l’EFS Grand Est, viennent de montrer que les anticorps IgG jouent un rôle actif dans la sévérité du choc anaphylactique en activant de manière inattendue les plaquettes sanguines.